Le journal d’Eugène Delacroix (1822-1863 – Éditions Plon)

Quelque temps après la mort de Delacroix, sa domestique Julie apportait chez le peintre Constant Dutilleux, rue de Rennes, un paquet volumineux expédié par la gouvernante du maître, Jenny Le Guillou.
« Quelle surprise de découvrir cahiers et agendas tout remplis de l’écriture de son illustre ami. D’autant que le bruit s’était répandu au moment des funérailles que Delacroix avait ordonné à sa gouvernante de les brûler devant lui, alors qu’il était déjà alité. »
Ce Journal est un monument unique. Les artistes, chez nous, sont d’ordinaire exclusivement artistes, c’est-à-dire artisans, et quand ils se mêlent d’écrire, un Fromentin par exemple fait figure d’un écrivain doublé d’un peintre amateur. Il en va tout autrement de Delacroix, grand artiste, grand écrivain, ou mieux, grand homme dont le génie éclate dans toutes ses manifestations, qu’il peigne ou qu’il écrive comme chez les grands Italiens de la Renaissance. Il s’est d’ailleurs toujours élevé contre ce qu’il appelait la « limitation des genres ». Toute sa vie, il a adoré écrire, pour lui d’abord, pour les autres ensuite, comme le montre son abondante correspondance qui, le jour où elle sera réunie, constituera le pendant et le complément du journal.
(Quatrième de couverture)
Billetterie
Les ateliers du matin restent gratuits
Samedi 28 juin après-midi : 20€ | Dimanche 29 juin après-midi : 20€ | Forfait week-end : 35€ (au lieu de 40 €)
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